Section outline

  • Les eaux de surface présentent une densité d’organismes jeunes et élevés comparativement aux couches sous-jacentes, ce qui est normal puisque les couches superficielles sont celles où la production phytoplanctonique est la plus importante.

    Cette observation laisse supposer que les fonctions de reproduction et l’apparition des premiers stades de développement de certains organismes pourraient influer sur la distribution verticale du zooplancton.

    L’approche de la maturité sexuelle est suivie, soit par un enfoncement rapide dans les couches d’eaux profondes, soit par une ascension vers la surface suivant les exigences de chaque espèce.

    Ces migrations verticales ont principalement un rôle alimentaire ; les animaux qui se nourrissent aux dépens de phytoplancton présentent une nette tendance à se localiser dans les eaux superficielles. Mais la répartition verticale en fonction de la présence de nourriture n’est évidemment pas limitée aux seuls animaux herbivores ; elles s'observent aussi parmi les organismes qui se nourrissent aux dépens de détritus

    organiques. Il est probable que la chute de cadavres animaux et végétaux conditionne largement les concentrations d’animaux qu’on peut observer au niveau de la couche de teneur minimum en oxygène dissous.

    Ces migrations verticales permettraient aux organismes zooplanctoniques lorsqu’ils parviennent à la surface ou dans une couche près de la surface, de pouvoir alors, ainsi, changer d’habitat lorsqu’ils redescendent. Les migrations verticales seraient ainsi à l’origine des migrations horizontales grâce aux courants de surface.