II.2.6. - Matière organique et oxydabilité
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La matière organique dans les écosystèmes aquatiques peut-être ; d’une part d’origine autochtone, d’autre part apportée par les écosystèmes terrestres.
Les matières organiques proviennent du lessivage des sols et surtout des résultats du métabolisme des organismes aquatiques. Elles sont composées d’hydrate de carbone, de matières protéiques, d’acide aminés, de lipides et d’autres substances de réserves dont certaines jouent le rôle de catalyseur, de stimulateurs ou d’inhibiteurs des fonctions biologiques. Les détritus, les débris organiques et matières en suspension qui la constitue contribuent à la formation de la vase.
Cette matière organique reflète la bio-productivité de chaque plan d’eau et constitue une réserve importante dans le cycle de la matière dans la mesure où leur teneur ne provoque pas une diminution de l’oxygène dissous, susceptible de nuire à la vie des animaux aquatiques.
La quantité de matière organique peut être déterminée par l’oxydabilité qui reflète la quantité d’oxygène jugée nécessaire pour la décomposition de la matière organique existante.
Les valeurs d’oxydabilité favorables à la bioproductivité planctonique sont compris entre 10 et 14 mg d’O2/l. Les valeurs qui dépassent 16 mg d’O2/l sont indicatrices de pollution et peuvent provoquer un déséquilibre du milieu.